L’île artificielle d’Odaiba et son Gundam géant

Alors que le dimanche de notre arrivée était une magnifique journée de printemps, chaude et ensoleillée, qui nous a permis de nous rendre à la tour de Tokyo, le lundi fut désastreux, pluvieux ET venteux. Alors que faire par un temps pareil nous sommes-nous demandées ! Notre choix s’est alors porté sur l’île artificielle d’Odaiba. Pour la petite histoire, la construction de cette avancée dans la baie de Tokyo s’est terminée en 1853 et était alors destinée à protéger Tokyo d’une attaque maritime (« daiba » signifiant « forteresse » en japonais). Ce n’est qu’après la première Guerre Mondiale que l’île artificielle a commencé à se transformer en un lieu de promenade et de loisir.

Aujourd’hui, Odaiba est synonyme de détente, de relaxation et d’amusement. On y trouve des musées, des parcs, des hôtels, mais aussi des centres de loisir, comme le Sega Joypolis, un parc d’attraction avec un peu tout ce qu’on peut trouver dans une fête foraine, mais à couvert et avec des trucs de jeux vidéo, ou Aquacity et ses boutiques en tout genre et ses attractions autour de l’eau. On trouve aussi à Odaiba une grande roue, des onsens (bain chauds japonais) et les locaux de la Fuji TV, surmontés d’une grosse sphère faisant office de plateforme d’observation avec vue sur le port. 

Les centres commerciaux pullulent également sur l’île, dont notamment le Venus Fort, avec deux étages de boutiques notamment étrangères (genre l’Occitane). Ce centre est surtout connu pour sa décoration basée sur l’Italie du 15^e siècle, avec un faux ciel qui donne l’impression d’être en extérieur. Les boutiques ont des devantures et des balcons à l’ancienne, une fontaine et une devanture d’église d’époque sont aussi présentes. En soi, même si c’était plutôt joli, les boutiques étaient un peu cher et pas très intéressantes, sauf une petite boutique à l’étage avec plein de mangas et de goodies (ben oui on va pas au Japon pour s’acheter des fringues…), mais quand même plus cher que ce qu’on a pu trouver par la suite dans le domaine.

Ensuite, après les intérieurs, parlons du plus intéressant, l’extérieur. Odaiba est aussi connu pour le pont qui la relie à Tokyo, le Rainbow bridge (« pont de l’arc-en-ciel » de 570m de long). De jour, il est tout blanc, et la nuit il s’illumine de rouge, de blanc et de vert grâce à l’énergie solaire emmagasinée la nuit. Et bien sûr, il faisait super moche, alors je n’ai pas de photo de nuit, on est rentré trempées avant que le jour ne s’enfuit. Néanmoins, c’est un très joli pont. 

Bon, on est retourné quelques heures à Odaiba histoire d'avoir quelques photos avec du soleil ! =)

Autre point touristique, la reproduction de la statue de la liberté. Bon… c’est une petite statue, pas franchement belle, mais derrière on voit le Rainbow Bridge. J’ai quand même pris des photos, et avec le temps, on a presque l’impression de l’arrivée imminente d’une apocalypse, ça rend bien haha…

L'apocalypse VS le soleil

On garde néanmoins le meilleur pour la fin. Je dirais que l’intérêt principal de cette île (en tous cas pour tite sœur et moi), c’est bien évidemment le Gundam géant. Ce robot de 18 mètres de haut est impressionnant, et on espère qu’un jour les ingénieurs arriveront à le faire se déplacer (pour l’instant, il parait qu’un réacteur nucléaire serait nécessaire pour faire avancer la bête). Moi je dis, les robots, c’est cool !

En fait j'arrive à la hauteur du pied du Gundam... c'est cool *o*